Fiche métier : mécanicien dans la marine.

Quelle est la nature du travail ? 

Tout d’abord, le mécanicien doit conduire les installations dans la salle des machines, il veille au bon fonctionnement des systèmes de propulsion (moteur diesel ou essence...). Il effectue aussi des entretients périodiques (vidanges...) et peut être parfois amené à effectuer des réparations ou installer des équipements neufs.

 

Il peut être aussi polyvalent. Car sur les petits navires, il n'y a souvent qu'un seul mécanicien. Il est alors,  à la fois nettoyeur, graisseur, électricien, chef-mécanicien, voire un peu frigoriste, électronicien, hydraulicien ou automaticien.

 

 Tandis que sur les bateaux plus importants, il peut y avoir 2 à 8 mécaniciens. L'équipe compte alors des matelots mécaniciens polyvalents, des maîtres, des officiers mécaniciens, un second-mécanicien et un chef-mécanicien, et les tâches sont réparties entre les différents membres de l'équipage en fonction de leur niveau de responsabilité.

 

Quelles sont  les conditions de travail ?

Pour un professionnel français, il exerce à bord de bateaux naviguant dans les eaux françaises et européennes. Dans ce cas, il alterne une semaine à bord du bateau et une semaine de congés payés à terre. Il peut également faire partie de la navigation au long-cours dans les eaux internationales. Il part alors en mer durant 2 à 3 mois, suivis de 2 à 3 mois de congés. Dans certains cas (industrie pétrolière...), le rythme d'alternance peut être d'un mois, voire moins. Lorsqu'il est à bord du navire, le mécanicien marine navigant travaille généralement à la journée. Mais la nuit, le chef de quart passerelle peut alerter un mécanicien en cas de nécessité.

 

Quelles sont les qualités nécessaires ?

Pour effectuer ce métier, le mécanicien doit avoir une excellente connaissance  de la mécanique sous-marine. Il doit savoir installer et mettre en service des moteurs essence ou diesel  et  maîtriser différentes technologies : électricité, climatisation, automatismes, pneumatique, hydraulique, informatique, sécurité, sûreté des installations... Le mécanicien doit donc être méthodique, ponctuel et rendre compte à son supérieur une fois le travail terminé. Il doit faire preuve de discipline et de rigueur. Pour faire ce métier, il faut avoir un bon équilibre, le sens des relations et aimer la vie en communauté et le goût pour le travail en équipe.

 

 Quelle(s)  formation(s)  pour ce métier ?

Pour exercer ce métier, il faut avoir un CAP (maritime) de matelot  ou un  Bac pro électromécanicien marine. Mais selon les grades visés ou l’expérience détenue, les formations peuvent varier. Par ex : Pour ceux qui visent les fonctions de direction, l'ENSM prépare au brevet de second mécanicien et chef mécanicien ainsi qu'au diplôme d'ingénieur ENSM qui sont exigés.

 

Quels sont les avantages de ce métier ?

Dans un premier temps, l’alternance entre les jours de travail et les jours de congés payés sont équivalentes. Ex : un mois de travail en mer, puis un mois de congés payées sur terre. Ensuite pour quelqu’un de passionné de la mécanique et qui aime voyager, être mécanicien marine c’est pouvoir vivre de sa passion. Enfin on peut dire qu’un chef officier reçoit un salaire mensuel très suffisant qui est très avantageux.

 

Quels sont les difficultés éventuelles de ce métier ?

Selon nous, les difficultés de ce métier sont les aléas de la vie comme les catastrophes naturelles,  ainsi que l’éloignement entre le mécanicien et ses proches qui peuvent être insupportable.

 Auteurs: Ludovic et Nicolas.

 


Fiche métier: pilote d'hélicoptère

Quelle est la nature du travail ?

Le pilote d’hélicoptère, participe à des missions de combat ou de secours. Il est capable de se poser n'importe où et d'évoluer en montagne. Le pilote d'hélicoptère transporte des passagers en garantissant leur sécurité. Il est également en charge des liaisons radio et est à l'affût de la moindre anomalie ou panne d'appareil. Avant tout départ, il prépare son plan de vol : traçage, vérification du carburant, contrôle de la météo... Il doit également être capable de poser son appareil n'importe où, voler à basse altitude ou en milieu montagnard.

 

Quelles sont les conditions de travail ?

Le pilotage dépend des contraintes météorologiques (grand vent, pluie, températures basses, visibilité réduite...) qui obligent parfois le pilote d'hélicoptère à travailler durant des plages horaires assez larges et avec des horaires d'astreinte. Des visites médicales régulières sont organisées avec un bilan complet tous les 2 ans pour les gendarmes pilotes

 

Quelles sont les qualités nécessaires ?

Ce travail demande de réelles compétences physiques. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle un test d'aptitude physique est obligatoire pour accéder à ce métier. Le pilote doit faire preuve d'endurance, car il peut rester assis de longues périodes, ce qui peut entraîner une fatigue importante.

Il doit être tenace, avoir du sang-froid ainsi qu’un bon mental, car tous les risques qu'il prend sont calculés. Tout au long du vol, il doit faire preuve de vigilance et de sang-froid en cas d'imprévu.

 

Quelle(s)  formation(s) pour ce métier ?

Les formations attendues pour ce métier sont au minimum un bac +2, un brevet de pilote ainsi qu’un test d'aptitude physique.

 

Quels sont les avantages de ce métier ?

Ce métier présente de nombreux avantages comme travailler sur le terrain, ainsi que voir le monde sous un autre angle lors des vols et  toucher un bon salaire.

 

Quelles sont les difficultés éventuelles de ce métier ?

Ce métier n'est pas sans danger, car les pilotes doivent souvent manœuvrer dans des endroits à risques, notamment lorsqu'ils sont appelés à réaliser des missions de sauvetage. Ils peuvent voler en milieu montagnard ou forestier. Les vols de nuit sont également dangereux et l'équipement nécessaire assez lourd (lunettes à vision nocturne qui pèsent sur les cervicales).

 Auteurs: Levy Germaine, Hukaetau Gwenola, Bouacou Isabelle