Cérémonie d'inauguration de la classe défense en mars 2016.

L’inauguration de la classe défense et sécurité globales du lycée Grand Nouméa

 

 

 

La classe défense et sécurité globales de lycée a vu le jour au lycée du Grand Nouméa, en partenariat avec la base aérienne 186 Paul Klein, de Tontouta.

Il s’agit d’une première parmi tous les lycées d’outre-mer.

Notre classe regroupe 18 élèves de STMG4 ; 9 filles et 9 garçons.

Une cérémonie d’inauguration a célébré cet événement le mercredi 2 mars 2016.

 

Au lycée du Grand Nouméa, un grand jour s’annonce pour la classe défense. Les élèves accueillent au lycée différentes personnalités qui participent à l’inauguration et incarnent les institutions concernées. Le trinôme académique vise à former des citoyens responsables, en assurant une éducation globale.

 

Le trinôme académique

L’éducation nationale

le Vice-recteur M. Ringard.

le Proviseur du lycée M. Faure

le proviseur adjoint M. Guiochet

la représentante du trinôme Mme Amiot

L’armée

le colonel Sadoux, commandant de la base aérienne de Tontouta

le capitaine Ancival et le chef mécanicien de la base aérienne

L’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale (IHEDN)

le Président de l’IHEDN M. De La Bourdonnaye

la Vice-présidente de l’IHEDN Mme Gouaran

 

M.Ringard, le vice-recteur, prend la parole en évoquant le destin commun. Il nous félicite pour notre investissement dans cette classe défense car nous sommes le premier lycée d’outre-mer  à inaugurer ce dispositif. Il explique aussi quel est le privilège de pouvoir participer à la classe défense et sécurité globales.  M.Faure, le proviseur du lycée du Grand Nouméa, nous félicite à son tour pour notre implication dans cette classe. Il nous explique les raisons pour lesquelles il a choisi la série technologique STMG comme bénéficiaire du dispositif. Il s’agit de « valoriser la filière STMG »Le colonel M.Sadoux expose l’intérêt du lien nation-défense, tout comme les différents rôles de l’armée. Nous voilà invités sur la base aérienne, le vendredi 1er avril, pour les 40 ans de l’escadron.  M. De La Bourdonnaye évoque l'opportunité offerte aux élèves qui ne le regretteront pas. Appartenir à cette classe permet d'accéder à la compréhension des problématiques géopolitiques de notre zone Pacifique.

 

Maël, élève de la classe défense, lit un discours devant les représentants pour exprimer nos diverses motivations qui nous ont incité à choisir cette option. Il adresse aussi nos remerciements pour cette opportunité offerte.

 

Article réalisé par Kahaia Tsing-Ting et Meryl Rolland.

 


Visite de la base aérienne

Journée « portes ouvertes » base aérienne 186

 

 La classe défense a été invitée à la journée portes ouvertes de la base aérienne 186 Paul KLEIN de Tontouta, le 30 mars 2016. Créée en Août 2011, la  base aérienne 186 Paul Klein porte le nom d’un lieutenant qui a été engagé pour la France libre en 1940. La base 186 détient le drapeau de la troisième escadre d’hélicoptères. Elle était auparavant nommée Base d’aéronautique navale de la Tontouta ou BAN Tontouta, rattachée à la Marine nationale Française. La BA 186 représente 13 % des effectifs des FANC sur la base d’un effectif de 165 personnes et 2 civils de la défense. Différents partenaires de la base ont été conviés à cette journée portes ouvertes : la gendarmerie, la Marine Nationale, les secours en mer (SNSM)...

 

Ce jour-là, une simulation d’attaque est réalisée : un intrus pénètre dans l’enceinte de la base et les militaires interviennent immédiatement. Un chien l’immobilise puis les militaires le neutralisent avec leurs armes et appellent alors un hélicoptère PUMA pour évacuer le blessé.  Après avoir assisté à cet événement, la classe défense a le privilège de découvrir différents appareils : l’avion de la marine, l’hélicoptère de la gendarmerie, le bateau de Secours en Mer (SNSM), l’avion de l’armée CASA. Celui-ci a notamment servi au transport du fret lors des cyclones au Vanuatu et à Fidji. Il peut contenir 44 personnes et sa durée de vol maximum est de 8 heures. Cet appareil transporte jusqu'à 5 tonnes de fret, tout en étant capable de se poser et de décoller sur des pistes courtes.

 

Cette journée nous a permis de découvrir la sécurité civile. Il y avait plusieurs stands qui présentaient différents corps de métiers. Nous avons eu le privilège d'observer la flotte aérienne et d’échanger avec des personnes qui s’occupent de la sécurité.

 

Rédigé par Tiphaine Tamole et Anthony Tuigana.


Cérémonie du 40e anniversaire de l'escadron de transport

 

Le vendredi 1er avril 2016, la classe défense et sécurité globales du Lycée du Grand Nouméa a eu l’honneur d’être invitée par la base aérienne 186 « Lieutenant Paul Klein » à la célébration du 40ème anniversaire de l’Escadron de Transport 52 « Tontouta ». Cette cérémonie militaire était présidée par le Général de division Philippe Léonard, commandant supérieur des Forces Armées de la Nouvelle-Calédonie. L’histoire de l’ET52 est marquée principalement par des missions de secours et d’urgence, tant en Nouvelle-Calédonie que dans les archipels lointains.

Cet anniversaire a permis de reprendre les traditions de deux escadrilles au sein de l’ET52. L’escadrille « Puma » devient l’escadrille Bréguet 107 (BR 107) et hérite du patrimoine et des traditions de la BR107, escadrille au passé glorieux lors de la Première Guerre Mondiale. L’escadrille « Casa » devient l’Escadrille de Reconnaissance Outre-Mer 80 (EROM 80) et hérite du patrimoine et des traditions de l’EROM 80 au passé glorieux lors de la guerre d’Indochine.

La remise du fanion de chacune de ces escadrilles historiques à son héritier a officialisé les reprises de traditions. Lors de cette cérémonie, le Colonel Antoine Sadoux a aussi remis à trois membres du personnel de l’ET52 des médailles de la défense nationale.

 

Article rédigé par Anthony TUIGANA

Présentation de la Journée Défense et Citoyenneté ( JDC )

Information sur le Parcours de citoyenneté au lycée du Grand Nouméa.

Le mercredi 30 Avril, M. Thierry MAUHOURAT, chargé du partenariat et des relations extérieures du Centre du Service National de Nouvelle- Calédonie, est venu présenter aux élèves de la classe défense et sécurité globales, le parcours de citoyenneté. Celui-ci est composé de trois étapes importantes :

 

-La première étape est l’enseignement de la défense, dispensé en classe de 3ème. Il permet de mieux comprendre les valeurs qui fondent la République et de sensibiliser les élèves à leur devoir de défense.

 

-La deuxième étape du parcours est le recensement. Il doit être obligatoirement fait par tous les garçons et les filles de plus de 16 ans, à la mairie du domicile. Le recensement permet de recevoir une convocation à la Journée Défense et Citoyenneté (JDC, ex JAPD). Il permet aussi une inscription d’office à la liste électorale. Ce document sera demandé lors de toute inscription aux examens ou aux concours, soumis au contrôle de l’autorité publique.

 

-La troisième étape du parcours est la Journée Défense et Citoyenneté. C’est une journée de sensibilisation qui s’adresse à tous les garçons et les filles, aux enjeux de la défense et de la sécurité. Elle est obligatoire pour ceux qui seront bientôt majeurs (maximum : 17 ans 3 mois). Elle se déroule soit dans une enceinte militaire (caserne Gally-Passeboc, base Chaleix, RIMAP…) soit une institution proche du domicile. Tout le monde doit participer à cette journée avant l'âge de 18 ans.

 

 

Article rédigé par Djoey FREMINET et Angélique CHAMOINRI.

 

 


Journée du souvenir de la déportation

  En ce dimanche 24 avril 2016, la classe défense et sécurité globales du Lycée du Grand Nouméa a eu l’honneur d’être invitée par le Haut Commissaire. Il s'agissait de participer à la cérémonie de commémoration de la Journée Nationale du Souvenir des victimes et des héros de la déportation de la Seconde Guerre mondiale. Étaient présents à Nouméa place Bir-Hakeim : Vincent Bouvier, le Haut Commissaire de la Nouvelle Calédonie; Mme Lagarde, la député-maire de Nouméa ; le directeur de l’ONAC et le représentant des FANC. Trois élèves volontaires de la classe défense -Maël De La Bourdonnaye, Tiphaine Tamole et Judy Draghicewiz- étaient également présents. Après la lecture du texte intitulé "Message des déportés" par Maël et Tiphaine, les autorités présentes ont procédé au dépôt de gerbes aux monuments aux morts de la place Bir-Hakeim. Maël a également été interviewé par des journalistes, sur les raisons de sa présence à cet évènement. Ils lui ont aussi demandé ce qui avait poussé des élèves comme lui à s'inscrire dans la classe défense. Les trois élèves ainsi que leurs enseignants M. Kettanjian et M. Aubert, ont été vivement remerciés par le Haut Commissaire et la Mme député-maire de Nouméa.

 

 

Article réalisé par Tiphaine TAMOLE

 


Cérémonie de la commémoration de la victoire 1945

La classe Défense et Sécurité Globales du Lycée du Grand Nouméa a été invitée pour la cérémonie de commémoration du 8 mai 2016 afin de célébrer la capitulation de l’Allemagne lors de la seconde guerre mondiale. Cette invitation a été envoyée par le Maire de Dumbéa, Monsieur Georges Naturel.

 

Lors de cette cérémonie, le maire, Monsieur Faure (le proviseur du lycée), nos professeurs (Monsieur Kettanjian et Monsieur Aubert), les élus de Dumbéa le représentant du Haut-Commissaire, le Capitaine Ancival, les représentants de la marine, les pompiers, les gendarmes, la police municipale de Dumbéa étaient présents en ce jour.

 

Trois élèves de la classe défense et sécurité (Meryl, Damien, Magreth) ont lu un discours ainsi que le Haut-Commissaire. Le représentant du Haut-Commissaire et les hauts gradés ont déposé une gerbe ainsi qu’une de nos élèves (Kahaïa Tsing-Ting). Durant la cérémonie, nous avons participé à un dépôt de gerbe avec un représentant de la marine au pied du monument.

 

Puis les 2 élèves ont déposé chacun une gerbe sur un autre monument pendant la cérémonie.

 

 

Article rédigé par DRAGHICEWIZ Judy, ROMONE Magreth, ROLLAND Meryl.


Présentation de la base navale de la pointe Chaleix.

Située à Nouméa, à Port Plaisance, sur 22 hectares, la base navale Chaleix a été construite à la place de l’ancienne base d’hydravions Catalina, établie par les forces américaines lors de la Seconde Guerre mondiale. La base Chaleix est dirigée par le commandant Laurent Bechler, depuis 2016.

La base navale Chaleix a pour missions de : surveiller les approches maritimes, préserver la Zone Économique Exclusive (ZEE), porter secours en mer (sauvegarde de la vie humaine, assistance aux navires, lutte contre les pollutions maritimes, police des pêches…), assurer le soutien portuaire et la sécurité des bateaux, apporter le soutien à la préparation opérationnelle spécifique aux marins affectés sur le territoire, soutenir les populations de Calédonie, de Wallis et Futuna, et de la Polynésie.

La base navale compte 500 marins, deux patrouilleurs P400 La Moqueuse et La Glorieuse comptant trente marins chacun, une gendarmerie maritime La Dumbéa, deux avions Gardian qui peuvent transporter six hommes chacun, un hélicoptère Alouette III avec un pilote et quatre passagers. Elle a accueilli cette année, en son port, le navire D’Entrecasteaux..

 

 

Article rédigé par Anthony TUIGANA.


Présentation du RIMaP- NC

Installé à Plum au Mont Dore, depuis plus 60 ans, le Régiment d’Infanterie de Marine du Pacifique Nouvelle-Calédonie (RIMAP-NC) est l'héritier du bataillon du Pacifique qui s'est illustré lors des deux Guerres mondiales (au chemin des Dames, en Champagne dans la Marne entre 1914-1918, à Bir-Hakeim, lors de la libération de la France. Recréé le 1er juillet 1948 comme bataillon, le RIMaP-NC est transformé en régiment en 1975. La Ville du Mont Dore est la marraine du RIMaP- NC.

Le RIMaP-NC compte plus de 700 hommes : 80% sont en mission de 4 mois, les autres militaires sont venus de métropole pour 2 ans, enfin une trentaine de militaires du rang sont issus du recrutement local.

Le régiment assure « les missions traditionnelles outre-mer de souveraineté, de présence, d'entraînement, de projection de forces et de secours aux populations ». Il participe « au rayonnement régional des forces armées de la Nouvelle-Calédonie (FANC) lors d'échanges et d'exercices majeurs multinationaux avec les forces armées des Etats-Unis, d'Australie, de Nouvelle-Zélande et de toutes les îles du Pacifique Sud.

Le RIMaP-NC comprend 3 compagnies tournantes venues de Métropole pour 4 mois (une compagnie parachutiste (COMPARA) à Plum, une compagnie d’appui (COMAPPUI) à Plum, une compagnie d'infanterie motorisée (COMMOTO) à Nouméa et trois unités permanentes (une compagnie de commandement et de logistique (CCL) à Plum, une compagnie de maintenance régimentaire (CMR) à Plum et une compagnie de réserve (5e CIE) à Plum).


Le RSMA

Le Régiment du Service Militaire Adapté (RSMA) est une formation professionnelle au service des jeunes en Nouvelle Calédonie. Cela consiste à former des jeunes volontaires de 18 à 26 ans.

 

L’encadrement est assuré par environ 100 militaires, détachés du ministère de la Défense au ministère des Outre-mer. Ces personnels du régiment ont pour missions de former et de faciliter l’insertion dans la vie active des jeunes. Ils n’interviennent pas dans les formations professionnelles, mais contribuent à un encadrement en terme de management et de discipline.

 

Suite à leur engagement, les jeunes volontaires suivront une formation militaire et pédagogique de 6 mois pour rejoindre le rang du RSMA (seulement s’ils réussissent).

 

La formation se déroule à Koumac et à Koné : ils pourront passer le permis de conduire et ils seront formés à leur futur métier ; 11 métiers sont proposés dont sapeur-pompier (Koumac), transport logistique (Koné).

 

 

 

Article rédigé par : Mael DE LA BOURDONNAYE et Chloé SALMON.

 

Source : www.rsma.nc

 


Présentation des métiers de l'armée de l'air

Lors de l’intervention de l’adjudant NEYRAUD le 29 juin 2016, celui-ci nous a présenté les différents métiers de l’armée de l’air. Après avoir passé un concours pour intégrer une école militaire, il est devenu mécanicien de formation. Aujourd’hui, il s’occupe du recrutement. Durant son intervention, il nous a expliqué à quoi servent les armées, en particulier l’armée de l’air.

   On distingue trois grandes catégories de métier et spécialités de l’armée de l’air : il y a les opérations aériennes (contrôleur de la défense aérienne, interprétateur image…), la sécurité-protection (commando parachutiste de l’air, pompier de l’air…) et le soutien-support (mécanicien généraliste, logisticien…).

   L’adjudant a expliqué les différentes possibilités pour intégrer l’armée. Différents grades sont accessibles suivant le niveau d’étude.  Les Militaires du rang peuvent être âgés de 17 à 25 ans. Le niveau de qualification requis est soit le brevet des collèges, un BEP, CAP ou BAC. Pour être Sous-officiers, il faut obligatoirement avoir le BAC. Il y a deux types d’officiers, les officiers de carrière recrutés sur concours (CPGE BAC+2, -22ans) et les officiers sous contrat (personnel non navigant navigant).

   Il existe des écoles et des formations pour chacun de ces parcours. Pour les militaires du rang, les écoles concernées sont le centre de formation militaire élémentaire (CFME) et l’école d’enseignement technique de l’armée de l’air (EETA) de Saintes. Quant aux sous-officiers, ils passent par l’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air (EFSOAA) de Rochefort. Et pour finir, les officiers suivent des formations dans l’école des officiers de l’armée de l’air (EOAA), à Salon-de-Provence.

 

                                 Rédigé par TAMOLE Tiphaine, MASEI Marie Ange, FALELAVAKI Lorenza.


L’intervention du capitaine ANCIVAL

 

Le mercredi 13 juillet 2016, le Capitaine ANCIVAL est intervenu au sein de la classe défense et sécurité globales, au sein du lycée du Grand Nouméa. Après avoir retracé son parcours personnel, il nous a présenté les différentes interventions humanitaires réalisées par la base aérienne 186 Paul Klein.

 

Le gradé est titulaire d’un Baccalauréat scientifique et d’un DUT. Il s’est engagé en tant que sous-officier en 1999, sur une durée de deux ans. Au début de sa formation, il occupait le poste de mécanicien ; avec le temps, il est monté en grade jusqu’à devenir capitaine.

 

Le Capitaine ANCIVAL est intervenu lors de missions humanitaires, comme à Fidji en février 2016 et au Vanuatu en mars 2015, après le passage de cyclones. Les militaires ont collaboré avec des associations ou ONG comme la Croix rouge lors des missions humanitaires. Leur intervention, qui a duré trois semaines, a concerné toutes les îles. A Fidji, ils sont intervenus avec deux casas et un puma. Le Capitaine et son équipe ont participé indirectement au secours des civils : ils devaient agir en cas de grandes nécessités, comme réparer des avions et des hélicoptères, ce qui a permis d'assurer un soutien logistique indispensable au bon déroulement des opérations.

 

 

Rédigé par : Yoan BARDEAU, Léopold MEOUAINON, Damien PREVOT et Chloé SALMON.

 

 


La passation de commandement à la base aérienne 186.

     Le jeudi 4 août 2016, le commandant Antoine SADOUX a quitté son commandement après 2 ans à la tête de la base aérienne 186 Paul Klein. Avec 58 aviateurs sous ses ordres, il sera remplacé par le commandant Dominique TARDIF. La cérémonie a permis de décorer des gradés qui se sont distingués sur le terrain, notamment le Capitaine Ancival. Durant la cérémonie, les troupes ont défilé sur le tarmac. Présidée par le général de division Philippe Léonard, commandant supérieur des Forces armées de la Nouvelle-Calédonie, la cérémonie s’est déroulée en présence des anciens combattants, familles des militaires, élus et officiels, tels que le maire de Païta M. MARTIN et le Haut-Commissaire. Les élèves des classes défense du collège Ondémia et du lycée Grand Nouméa étaient aussi présents. Cela nous a permis d’arborer pour la 1ère fois notre uniforme brodé d’un logo.

 

Le commandant TARDIF est chevalier de la légion d’honneur et médaillé de l’aéronautique. Passionné d’aéronautique, il compte 6300 heures de vol et a participé aux OPEX en Afrique Centrale et en Afghanistan.  Sa première mission sera un déplacement en Australie.

 

Pendant son discours, le commandant SADOUX a affirmé : « Si c’était à refaire je rechoisirais la même affectation ». Par la suite, il s’est adressé aux élèves du lycée Grand Nouméa : « vous êtes chez vous ici ». Le lien entre le Lycée du Grand Nouméa et la base aérienne s’est trouvé ainsi renforcé. Le commandant rejoindra en septembre le Centre d’Etudes Réserves et Partenariat, à Villacoublay en France.

A la fin de la cérémonie, nous avons interviewé le Commandant SADOUX :

-Quel est le bilan de votre séjour en Nouvelle-Calédonie ?

 

                « Je n’ai pas de bilan personnel parce qu’il s’agit de l’équipe de la base aérienne, elle continue et quels que soient les chefs présents. Ce dont je me souviendrai, c’est les deux opérations Fidji et Vanuatu. On a envoyé des hélicoptères et des avions pour venir en secours au populations Fidjiennes et Vanuatu et ça, c’est un très grand souvenir.  Après, il y a les grands exercices que l’on fait comme l’exercice Croix du Sud qui s’est déroulé en Août 2014 et que vous allez suivre peut-être, et venir voir en Novembre 2016. »

 

-Quelle est votre nouvelle affectation ?

 

                « Eh bien, je vais à Villacoublay pour m’occuper de la Réserve Opérationnelle de l’Armée de l’Air. »

 

-Qu’est-ce que la Réserve Opérationnelle ?

 

                « La Réserve Opérationnelle, c’est là où les anciens militaires et les civils, qui veulent donner de leur temps dans l’armée, font une trentaine de jours dans l’année contre rémunération. Et en ce moment, on en a besoin en Métropole pour assurer la sécurité du territoire. Il faut recruter, donc je ne vais pas m’ennuyer (en souriant). »

 

Enfin, nous avons remis des tee-shirts de la classe défense aux Commandants SADOUX et TARDIF en gage de notre reconnaissance.

 

Rédigé par: Judy DRAGHICEWIZ et Tiphaine TAMOLE 

 

 


La classe défense dans la presse !


Le colonel TARDIF invité par la classe défense.

    Le mercredi 14 septembre 2016, la classe défense et sécurité globales a eu l’honneur de recevoir le colonel TARDIF. Dès son arrivée trois élèves (Meryl, Anthony, Ophélie) ont lu un discours pour présenter notre classe, nos projets, nos visites.  Tiphaine a ensuite décrit notre travail sur le site Internet de la classe défense. Le colonel s’est présenté à nous en expliquant son parcours. Nous lui avons posé plusieurs questions sur ses fonctions et sur ses motivations qui l’ont amené à intégrer l’armée :

 

Où étiez-vous affecté précédemment ?

 

Je suis entré en 1991 dans l’armée, à la base d’Orléans.

 

Qu’est-ce qui vous a motivé à venir sur cette base ?

 

Ce qui ma motivé, c’est d’assumer la responsabilité d’une mission ainsi que le personnel. En outre-mer, pour découvrir notre nature.

 

Quel a été votre parcours avant d’occuper ce poste à la base aérienne ?

 

J’ai été pilote de transport, avant d’occuper ce poste à la base aérienne.

 

Quelles seront vos missions au sein de la base ?

 

Mes missions au sein de la base sont :

 

- Permettre la réalisation des missions.

 

- Permanence des alertes.

 

- Maintenance des aéronefs.

 

- Entraîner et assurer les équipages.

 

Combien de temps allez-vous occuper ce poste ?

 

Je vais l’occuper pendant deux ans.

 

    Durant notre entretien avec le colonel, nous avons pu constater combien le colonel s'est montré accessible, en rendant ainsi nos échanges très fructueux. L’événement s’est clos par un pot réalisé par le Chef Cuisinier Pascal VILLE du lycée, en compagnie du Proviseur M. FAURE.

 

 

 

Article rédigé par Yoan, Tiphaine et Judy.

 


Discours d'accueil du Colonel Tardif

Voici le discours que nous avons rédigé pour le nouveau commandant de la base arienne 186. Notre discours a été lu par : Anthony TUIGANA , Méryl ROLLAND et Ophélie RUBICINI.

"Colonel Tardif, La classe défense est heureuse de vous accueillir en tant que commandant de la Base Aérienne 186 Paul Klein. Notre classe a été inaugurée dans le cadre du trinôme académique, au mois de mars de cette année. Cela a eu lieu en présence du Proviseur de notre lycée, du Vice-Recteur, du Commandant Sadoux et de l’IHEDN. Suite à la passation de commandement, la classe défense est honorée de poursuivre le partenariat avec vous.

 

Nous sommes la  1ère classe défense et sécurité globales de lycée, en Outre-mer. Cette classe est pluriethnique et valorise notre filière STMG. Pour intégrer cette option, nous avons été sélectionnés sur lettre de motivation. Notre travail de cette année nous fait réfléchir sur le principe de la défense et nous permet de renforcer nos connaissances en histoire-géographie, en français, en informatique et dans l’apprentissage de la vie citoyenne.

 

Grâce au Trinôme Académique, nous avons eu le privilège de mener différentes activités et de découvrir plusieurs métiers, ou bien des missions d’aide aux populations, à Fidji ou au Vanuatu. Nous avons bénéficié aussi d’interventions en classe de différentes personnes de la Base aérienne 186 et d’ailleurs.

 

La classe Défense a participé à différentes manifestations comme les 40ans de la base aérienne, ses portes ouvertes, la journée du souvenir des déportés, la commémoration de l’armistice ou la passation de commandement. Sans oublier l’inauguration de notre classe défense et votre présence d’aujourd’hui.

 

Nous exposons nos différentes découvertes à l’aide d’un site Internet que nous avons mis en ligne. Nos articles permettent de mieux comprendre ce qu’est la classe défense. La presse locale s’intéresse aussi à nos activités et nous a consacré plusieurs articles et une interview à la radio.

 

Nous vous remercions encore pour votre présence et nous souhaiterions maintenant vous présenter notre site internet.

A l’aide de notre site Internet, nous espérons pouvoir partager des moments de découverte et donner l’envie à d’autres élèves de s’inscrire en classe Défense. Nous avons réparti les tâches. Chaque groupe créé et illustre un article sur nos aventures, par exemple à la base aérienne 186 PAUL KLEIN. Nous avons notre logo personnalisé et dessiné par plusieurs élèves de la classe. Il apparait aussi sur notre polo. Le logo contient les couleurs de la base aérienne, puis le nautile représente le métissage d’une classe motivée. Nous avons associé tous ces éléments au logo du lycée du Grand Nouméa, avec des motifs tribaux qui représentent notre diversité."


Présentation de la base navale Chaleix

Située à Nouméa, à Port Plaisance, sur 22 ha, la base navale Chaleix a été construite à la place de l’ancienne base d’hydravions Catalina, établie par les forces américaines lors de la Seconde guerre mondiale. La base Chaleix est dirigée par le commandant Laurent Bechler depuis 2016.

La base navale Chaleix a pour missions de :

·         surveiller les approches maritimes,

·         préserver la Zone Economique Exclusive (ZEE),

·         porter secours en mer (sauvegarde de la vie humaine, assistance aux navires, lutte contre les pollutions maritimes, police des pêches…),

·         assurer le soutien portuaire et la sécurité des bateaux,

·         Apporter le soutien à la préparation opérationnelle spécifique aux marins affectés sur le territoire,

·         soutenir les populations de Calédonie, de Wallis et Futuna, et de la Polynésie.

La base navale fonctionne grâce à 500 marins, deux patrouilleurs P400 La Moqueuse et La Glorieuse (qui comptent 30 marins chacun), une navette de la gendarmerie maritime La Dumbéa, deux avions Gardian avec 6 hommes chacun, un hélicoptère Alouette III avec un pilote et 4 passagers. Elle a accueilli cette année en son port le navire D’Entrecasteaux. La base navale comporte plusieurs ateliers différents dont l’atelier survie, atelier armes équipement, atelier chaudronnerie, atelier électricité, atelier mécanique.

 

Article réalisé par Magreth ROMONE, Leopold MEOUAINON, Judy DRAGHICEWIZ, Anthony TUIGANA, Damien PREVOT, Yoan BARDEAU, Florian AGOUROU, Djoey FREMINET et Méryl ROLLAND

 


Présentation de la gendarmerie

 

       I.            Présentation.

 

La gendarmerie est une organisation publique et une institution militaire (elle fait partie de chaque armée : Air, Terre et Marine). Plusieurs missions de police sont placées sous tutelle du Ministère de l’Intérieur et du Ministère de la Défense. La gendarmerie sécurise la population, les territoires et les flux de toute nature dans sa zone de responsabilité.

 

     II.           Historique.

 

La gendarmerie est l’une des plus anciennes institutions françaises. Pendant des siècles, elle a exercé en France des fonctions de polices. Elle est composée « gens de guerre disciplinés, chargés de contrôler et de surveiller d’autres gens de guerre débandés et pillards ». Lors de la Renaissance, ses compétences se sont progressivement étendues à l’ensemble des missions de « police » au profit des populations du territoire.

 

  III.            Les différentes missions.

 

Les gendarmes garantissent des missions diverses :

 

-         judiciaires (constatation des infractions, recherche et interpellation des auteurs d’infractions, enquête judiciaire…)

 

-         administratives (sécurité publique, maintien de l’ordre, circulation routière…)

 

-         militaires (police militaire, officier et opérations extérieurs).

 

Les missions de police ont pour but de maintenir le bon ordre, de protéger les personnes et les biens et de faire respecter la loi.

 

  IV.            Les personnels.

 

La gendarmerie comporte 95 858 personnels au total réparti en :

 

-         6 566 officiers et 68 635 sous-officiers de gendarmerie ;

 

-         400 officiers et 4 528 sous-officiers du corps de soutien technique et administratif ;

 

-         12 504 volontaires, aspirants issus du volontariat et gendarmes adjoints volontaires ;

 

-         3 225 civils repartis en fonctionnaires, ouvriers d’Etat et contractuels.

 

En tout temps et en tout lieu, les gendarmes répondent présents, avec humanité et sang-froid, face aux drames de la vie.

 

    V.            Recrutement et formations.

 

 

 

Ø Le recrutement se fait en deux concours : le premier concours à vocation externe ouvert aux titulaires du baccalauréat (inscription sur internet) ; le deuxième est un concours à vocation interne (ouvert aux Gendarmes adjoints volontaires ou aux adjoints de sécurité). Ce concours se réalise avec au moins 4 ans de service ou aux réservistes de la gendarmerie (inscription sur internet).

 

 

 

Ø La formation est rémunérée 12 mois sous le régime de l’internat. Lorsqu’un gendarme prend sa carrière, il débute avec 188 000 francs environ (1 563,56 euros). Dix centres techniques hautement spécialisés ont étés créés pour parfaire la formation de l’ensemble des personnels de l’Institution, qu’ils soient spécialisés ou non (enseignement supérieur, international, langue, police judiciaire, motocycliste, montagne, cynophile, plongée, maintien de l’ordre et commandement).

 

 

 

Source : www.gendarmerie.interieur.gouv.fr

 

Auteurs de l’article : Meouainon Léopold, Rolland Meryl, Romone Magreth

 

 


Visite de la base navale Chaleix


Journée sécurité

 

En cette journée, le Haut-Commissariat de la République en Nouvelle-Calédonie a convié les établissements scolaires et le grand public aux Rencontres de la sécurité, qui se sont déroulées le vendredi 7 octobre, à la gare maritime de Nouméa.

 

De nombreux intervenants étaient présents tels que les policiers, gendarmes, douaniers, militaires, pompiers, agents de la direction de la sécurité civile, associations agréées de sécurité civile, gardes champêtres, acteurs de la sécurité routière, agents de l’administration pénitentiaire, démineurs, centre de coordination de sauvetage maritime, sauveteurs en mer, brigade maritime, militaires des forces armées de Nouvelle-Calédonie et section professionnelle des Métiers de la Sécurité du Lycée Professionnel Pétro Attiti. Tous se sont mobilisés pour mettre en valeur leur savoir-faire et pour présenter leurs missions.

 

Les espaces extérieurs de la gare maritime ont été le théâtre d’animations dynamiques (hélitreuillage, piste géante de sécurité routière, traversées en tyrolienne, visite de la vedette des sauveteurs en mer). Tandis qu’à l’intérieur, au premier étage de la gare maritime, tous ont présenté leurs métiers, leurs parcours, les conditions de recrutement mais aussi leurs missions.

 

Notre classe a pu participer à des activités comme la tyrolienne, la simulation d’un accident sans ceinture. Certains intervenants ont expliqué leurs parcours scolaires, ainsi que leurs missions.

 

Article rédigé par: Chloé SALMON et Angélique CHAMOINRI

 

 


Repas de fin d'année

Une année qui se termine bien , avec un repas offert.

Tout travaille mérite une récompense .