Visite de l’ONAC et du musée de la Seconde Guerre Mondiale.

Le mardi 1er août 2017, la classe défense et sécurité globales du lycée du Grand Nouméa a visité la maison des Anciens combattants et le Musée de la Seconde Guerre Mondiale.

 

A la maison des Anciens Combattants, le directeur de l’Office National des Anciens Combattants (ONAC), Jacques ASTAKOF et un ancien sous marinier Roberto LUNARDO nous ont accueillis. M. Astakof a commencé par présenter l’ONAC : cette organisation s’occupe d’anciens combattants de victimes de guerre et d’attentats, des « pupilles de la Nation » (orphelins de guerre adoptés par la Nation). En France, ils sont environ trois millions d’anciens combattants ressortissants dont 5000 en Nouvelle-Calédonie et 120 à Wallis et Futuna. Ils œuvrent pour préserver les intérêts matériels et moraux des anciens combattants (IMM).  La France est le seul pays à s’occuper autant des victimes de guerre et d’attentats. Souvent aux yeux de tous, un « ancien combattant » apparaît comme « quelqu’un de vieux et d’hargneux » mais ils peuvent avoir entre 18 et 70 ans (la moyenne est de 48 ans) et des femmes peuvent être des anciens combattants. L’ONAC s’occupe aussi des blessés, en leur fournissant une pension militaire d’invalidité, la légion d’honneur et la reconnaissance de la patrie aux morts. Elle se montre aussi solidaire avec les anciens combattants devenus pauvres.

 

Ensuite, Roberto Lunardo, dessinateur de timbres pour l’OPT, a évoqué ses années en tant que sous- marinier (CIPAL) qui lui ont permis de faire le tour du monde : originaire de la Marne, il veut découvrir l’océan et décide de s’engager à l’âge de 17 ans. Possédant de bonnes oreilles pour supporter une pression de 3 kilos, il accède au poste de sous-marinier. Les critères d’un bon sous-marinier sont de ne pas être claustrophobe, d’être volontaire, d’avoir une bonne condition physique, d’être respectueux envers ses camarades. Son premier sous-marin l’Argonaute (1971), qui se trouve à Paris à la Cité des Sciences, mesurait 50 m de long : la vie y est donc rude, rustique, il fait froid (leurs blousons ne suffisent pas à les réchauffer), l’eau ruissèle, ils partagent un lit pour trois et un WC pour 48 personnes, l’humidité est de 80% dans l’air, de par l’humidité présente dans le milieu ambiant beaucoup souffrent de mycoses aux pieds, l’odeur d’huile est constante. Sous l’eau 15 jours, l’esprit de camaraderie est donc importante et les cartes sont une source de divertissement. La mission de l’Argonaute était principalement de chasser les sous-marins ennemis russes, en pleine Guerre froide (1947- 1991). De retour sur terre, ils allaient en centre de remise en forme et de ré oxygénation dans les Alpes. Ensuite Roberto est passé dans le sous- marin Ouessant en 1978 (70m, 400t) et en 1981, dans le sous-marin nucléaire, SNLE le Terrible (135m, 900t), composé de 16 missiles nucléaires, capable de parcourir en 20min la distance de Tokyo-Nouméa. De nos jours, il y a un sous-marin en permanence en plongée.

 

Notre visite à la maison des Anciens combattants s’est achevée par une remise de diplômes pour notre participation au concours « Bulles de mémoire », en avril 2017.

 

Enfin, nous avons visité le musée de la Seconde Guerre Mondiale, installé dans une ancienne demi-lune au centre-ville. Nous avons pu approfondir nos cours d’histoire, en complétant notamment un questionnaire et en découvrant les nombreux films ou objets relatant cette guerre. Nous avons pu voir l’importance du rôle de la Calédonie dans cette guerre, une base arrière pour les Américains, ainsi que les modifications socio-économiques que la présence américaine a engendrées.

 

Auteurs : Yorika, Laurène, Lisa, Elodie, Océane et Isabelle.

 


Invitation à l'opération "Equateur"!

 

Suite à l’invitation du chef d’état-major interarmées, le colonel Xavier Foissey nous a expliqué le fonctionnement de l’opération « équateur » qui est un entraînement  d’état-major: les armées de différents pays (Japon, Vanuatu, Fidji, Hawaii, Tonga, Nouvelle Zélande, Australie, le reste du Pacifique…) s’engagent dans un exercice de 2 ans pendant lequel les échanges se font en anglais. Dans un premier temps, l’opération est théorique et dans un second temps l'opération est pratique, sur le terrain (Croix du Sud). L’objectif principal est de voir si l’état-major  peut gérer la synchronisation des armées comme lors  de catastrophes naturelles. L’entraînement débute par un scénario. Ici, la Nouvelle Calédonie est decoupée en trois « sous-pays », le troisième  est ravagé par un tsunami qui va alors avoir du mal à se relever., Des millices se forment, les usines ferment, la richesse du pays est perdue, les pillages et les sécheresse achèvent les dernières résistances du pays.

 

 

C’est alors que l’état-major intervient pour apporter de l’aide humanitaire, la stabilisation et l’évacuation des ressortisants. Il est composé d’environ 60 personnes, réparties en plusieurs cellules : HICON qui simule des organisations importantes comme l’ONU ou encore les ambassades, WHITE CELLULE qui représente les civils ou LOCON qui sont les sauveteurs… Ils sont évalués par la cellule EVAL. L’opération a commencé il y a deux semaines, la planification et le briefing sont réalisés par 20 personnes et l’échauffement par une quarantaine de personnes.

Article réalisé par G.Alexandre et T.Laurène.

 


Hommage rendu au "chevalier de l'air" à la Tontouta.

Le Lundi 11 septembre, une cérémonie militaire a été organisée à la base aérienne de la Tontouta pour rendre hommage à l’aviateur français Georges Guynemer disparu il y a cent ans lors d’une mission de patrouille. Grâce à ces exploits : en moins de cinq mois il a été promu au grade de sergent, un mois après il est décoré de médaille militaire ensuite le président Poincaré lui remet la croix de Chevalier de la Légion d'honneur, deux ans après il devient le premier pilote allié à abattre un bombardier lourd allemand Gotha G. III6 … qui ont marqué l’aviation française, il a été surnommé « le chevalier de l’air »,  « l’as des as » ou encore « l’ange de la victoire », il avait à lui seul totalisé cinquante-trois victoires homologués, faisant de lui l’un des combattants les plus victorieux lors de la Grande Guerre, âgé de seulement 23 ans il est considéré comme une légende par ses pairs. Cette cérémonie a été présidée par Thierry Marchand, le commandant supérieure des Forces armées de Nouvelle-Calédonie. Le Général a notamment passé les troupes en revue. La classe défense du lycée du Grand Nouméa était invitée par le Colonel Tardif à participer à l'événement mais elle n'a malheureusement pas pu s'y rendre.

 

Source: Les Nouvelles Calédoniennes Mardi 12 septembre 2017

Auteur: L.Germaine

 


Le général Christophe Marietti, officiellement installé à la tête de la gendarmerie de NC.

Au matin du 11 Septembre 2017, le général Christophe Marietti a pris officiellement ses fonctions de commandant de la gendarmerie pour la Nouvelle-Calédonie et les îles Wallis et Futuna devant plusieurs parties militaires, judiciaires et politiques à la caserne Meunier. Agé de 50 ans, il succède au colonel Emmanuel Miglierina et exprime sa fierté d’occuper ce nouveau poste.

 

 

Après avoir fait son passage sur le caillou il y a 25 ans, au sein d’un escadron de gendarmerie mobile à Koné, il revient aujourd’hui à la tête d’un millier d’hommes. Ses priorités sont clairement affichées, le combat contre l’insécurité routière est l’une de de ses préoccupations premières. C’est à l’occasion de cette prise de commandement qu’une remise de décorations a eu lieu.

 

Une médaille de la Défense nationale, échelon or avec étoile de bronze, a été remise à Angela Apiazari, gendarme adjoint volontaire, originaire de Kaala-Gomen. Cette jeune brigadière-chef avait été blessée à la tête au début du mois de Septembre à Koumac,  par des jets de pierre.  Le capitaine Philipe Bouchaïd, commandant en second de la compagnie de Nouméa, le major Alain Philippe, commandant du Peloton de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG) ont également été décorés de la médaille de la Sécurité intérieure, échelon argent. Ils avaient été blessés au cours d’opérations liées aux évènements de Saint-Louis, fin 2016.

 

 

«  Nous veillons à ce que nos personnels prennent toutes les précautions avant chaque interventions. Ici, la population possède des armes, c’est un facteur de dangerosité permanent »  cite le nouveau commandant Christophe Marietti.  

Source: Les Nouvelles Calédoniennes Mardi 12 Septembre 2017.

Auteur: Hukaetau Gwënola

 


Prévention: "les jeunes sont très demandeurs d'informations sur internet".

Sous la direction du commissaire divisionnaire,  Franck Courson, le policier formateur en informatique et bureautique Jean-François Quinquis est déjà intervenu dans trois établissements de la ville pour informer les élèves sur les dangers d’Internet et les sanctions des actes illégaux commis en ligne.  

« Est-ce prudent de prévenir vos 1 000 « amis », parmi lesquels des inconnus, que vous partez pour le week-end, en laissant votre logement vide ? »

 

« On ne peut pas reprocher aux parents de ne pas maîtriser Internet et les réseaux sociaux, on peut leur reprocher de ne pas s’y intéresser »

 

Les nouvelles calédoniennes : Avez-vous mis en place cette  action en milieu scolaire en raison d’une recrudescence de délits ?

 

Franck Courson : Il faut savoir que les faits de délinquance commis par le moyen d’Internet, qu’il s’agisse de harcèlement ou d’escroquerie, ne sont pas comptabilisés comme tels. Ils sont noyés dans la masse des chiffres de la délinquance. Donc même si il y en a certainement plus qu’avant, il est difficile de parler de recrudescence. Nous avons lancé cette action de prévention l’an dernier, en septembre, parce que des établissements du secondaire nous l’ont demandée, après avoir constaté que des bagarres et des agressions filmées circulaient sur Internet.

 

Jean-François Quinquis : Au début, cela s’est fait de façon informelle, puis, constatant que les jeunes étaient très demandeurs d’informations sur ce thème qui les concerne de près, nous avons proposé au Vice-rectorat de systématiser la démarche, en l’insérant dans le cadre de l’action qu’il mène pour promouvoir « l’Internet responsable ». Nous avons mis au point un protocole et depuis le mois de février, tous les établissements secondaires du pays ont reçus une note du vice-rectorat les informant qu’ils peuvent nous solliciter pour ce type d’intervention dont trois établissements à Nouméa.

 

Les nouvelles calédoniennes : Faites-vous également de  la prévention auprès des parents ?

 

J-F. Q. : Nous avons participé récemment à une réunion organisée par un collège. Une quarantaine de parents sont venus. C’est peu, et cela montre un manque d’intérêt pour ce sujet. Dommage, car en cas de problème, ils sont civilement responsables des actes de leurs enfants mineurs. Fondamentalement, l’éducation, c’est l’affaire des parents. On ne peut pas leur reprocher de ne pas maîtriser Internet et les réseaux sociaux, on peut leur reprocher de ne pas s’y intéresser.

 

Les nouvelles calédoniennes : Vos interventions auprès des élèves comportent-elles un rappel à la loi ?

 

F.C. : Oui. Il leur est clairement expliqué que la calomnie, l’insulte, le harcèlement, le happy slapping, la diffusion d’images violentes etc. sont punissables par la loi. On insiste sur les conséquences financières que cela peut avoir pour leur parents : jusqu’à 9 millions de francs pour une agression filmée, la diffusion étant une circonstance aggravante. Ils doivent aussi savoir que dans certains cas graves, le fait d’être mineur ne les protège pas de la prison, ils peuvent être incarcérés selon leur âge pénal. 

 

Les nouvelles calédoniennes : Avez-vous des outils pour évaluer l’efficacité de ces actions de prévention ?

 

J-F. Q. : Non, mais elles ont forcément un certain impact. D’autant qu’ici, il y a encore chez les jeunes un vrai respect de l’uniforme. Le fait de nous voir intervenir au collège, cela met du concret dans le virtuel.  

 

Source : Les nouvelles calédoniennes, 12 septembre 2017

 

Auteur : Matthew Mugnier

 


La légion recrute en Nlle- Calédonie!

Le général Thierry Lemarchand qui est sous-directeur des ressources humaines de l’armée de terre souhaite développer les moyens d’attirer de nouvelles recrues. Pour ce responsable militaire, le recrutement est satisfaisant en Nouvelle-Calédonie et à Wallis-Et-Futuna car en 2015, 115 jeunes ont étés recrutés sur le caillou dont près de de 75% étaient diplômés. Et en 2016, 175 jeunes du pays et de Wallis-et-Futuna avaient été recrutés. On peut expliquer ce gros nombre d’engagés par une envie d’être utile et une envie de défendre son pays de la part de la plupart des jeunes.

 

Et pour augmenter ce nombre de jeunes, la Légion a recruté, pour la première fois, en Nouvelle-Calédonie. Ce recrutement est aussi considéré comme une seconde chance pour les personnes condamnées pour des délits mineurs.  Les conditions pour être accepté à cette Légion sont d'avoir entre 17 ans et demi et 39 ans, avoir une bonne condition physique et être célibataire. Un légionnaire qui s’engage perd sa nationalité française pendant 5 ans, mais il lui est possible de la récupérer au bout de 6 mois. Effectivement pour rentrer dans la Légion, il faudra faire de nombreux sacrifices bien réels.

 

En Polynésie, les volontaires au recrutement vont devoir passer des tests psychotechniques et s’ils réussissent ce test, la Légion leur paye leurs billets car le billet est trop cher par rapport à leur âge. En cas de sélection, les nouveaux iront à la base de Castelnaudary pour se former et ensuite ils partiront sur les théâtres d’opérations.

 

Article de T.Rudy P.Mathilde, d'après Les nouvelles Calédoniennes.


Sécurité en mer : un atout pour les Calédoniens!

Le MRCC, le « centre de coordination de sauvetages maritimes en Nouvelle-Calédonie », est l’un des acteurs majeurs de la sécurité en mer. Son rôle est de coordonner les secours en mer : il veille sur 2,4 millions de km² autour de la Nouvelle- Calédonie m ais, il ne dispose pas de moyens nautiques propres. Les sauveteurs en mer sont un atout pour les Calédoniens. Ils surveillent nos côtes et  conseillent tous les plaisanciers. Cependant par année, trois bateaux et des personnes disparaissent ; en 2015, 918 personnes ont été impliquées dans une opération de sauvetage et on compte cinq décès et trois disparus.

Concernant  les interventions des sauveteurs en mer, une zone est partagée avec l’Australie, l’autre avec la Nouvelle-Zélande. Sauf dans certains cas, « le Vanuatu fait partie de la zone du MRCC en NC : « quand les Vanuatais sont dépassés par une opération, ils font appel à nous » détaille Nicolas RENAUD, le patron du MRCC. La plupart des interventions se déroulent sous la responsabilité du Gouvernement car elles ont lieu dans le lagon et les eaux territoriales.

Quels sont les conseils de base et les aides techniques ?

En cas de problème, le plus important est de pouvoir donner l’alerte, être repéré et tenir sur l’eau le temps que les secours arrivent. Pour éviter tout problème, la chose la plus utile est  « le bon sens » c’est-à-dire qu’on prévient d’abord quelqu’un de sa sortie, où l’on va et l’heure approximatif du retour. La seconde étape est de vérifier le matériel et le carburant qui doit fournir l’aller-retour voire un peu plus car la consommation du carburant dépend de l’état de la mer. Les conditions météos sont bien sûr à surveiller, ainsi que le type de navigation pour rallier sa destination et les abris que l’on pourra trouver sur le chemin ; on embarque aussi des vêtements chauds  pour la nuit. Pour finir, il faut prévoir de l’eau, des casquettes, de la crème solaire et des tee-shirt anti-UV pour éviter les brûlures. Or la chose typique en Nouvelle-Calédonie c’est que les gens sortent avec assez de bières mais pas forcément avec assez d’eau !

Le gilet de sauvetage et le VHF (moyen de communication des bateaux) sont obligatoires ! Il doit y avoir un gilet par personne et ils doivent être réfléchissants pour mieux distinguer les individus. Le VHF est un élément essentiel de sécurité en mer pour appeler les secours en cas de besoin, et écouter ce qui se passe pour éventuellement porter secours ou assistance en cas d’appel d’un autre navire.

Source : D’après les Nouvelles Calédoniennes, 8 octobre 2016.

Rédigé par M. pierre , S. andré

 


Découverte de la Géopolitique du Pacifique avec Mme Goiran, de l'état major des FANC.

Le mardi 18 juillet 2017, Mme Hélène Goiran, de l’état-major des Forces armées de la Nouvelle- Calédonie a répondu à l’invitation de la classe défense et sécurité globales du lycée du Grand Nouméa. Elle est venue d’une part évoquer son parcours et ses fonctions au sein de l’armée et d’autre part évoquer la Géopolitique dans le Pacifique.

Mme Hélène Goiran est un personnel civil de la Défense qui travaille depuis 20 ans pour l’armée française. Elle a fait ses études de droit international à Aix- en- Provence. Au sein de l’état- major des Forces armées, elle s’occupe avec un petit groupe de personnels, de la coopération avec les autres armées du Pacifique. Le fait d’être bilingue est un atout, sachant que les autres armées sont surtout anglophones. Mme Goiran est aussi 1er Vice- président de l’Association Régionale Nouvelle- Calédonie des Auditeurs de l’IHEDN, le 3e partenaire du trinôme académique dont Mme Goiran est responsable depuis de nombreuses années.

Qu’est-ce que la « Géopolitique » ? Il s’agit de « l’étude de l’influence des facteurs géographiques, économiques et culturels sur la politique des Etats et sur les relations internationales ». Ce qui caractérise les situations géopolitiques, c’est le fait que des territoires, petits ou grands, sont l’objet de rivalités de pouvoirs ou d’influences : les buts de ces rivalités sont le contrôle, la conquête ou la défense de territoires. Le Pacifique est un centre économique et géopolitique majeur. Les groupes régionaux font partie de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Depuis 2011, il existe le groupe « des Etats d’Asie et du Pacifique ». L’Australie et la Nouvelle Zélande n’en font pas partie mais appartiennent au groupe des « Etats d’Europe ». Les états « d’Europe orientale, d’Afrique, d’Amérique latine et Caraïbes » sont les autres groupes régionaux.  

Les acteurs majeurs dans la géopolitique du Pacifique sont nombreux : l’Australie et la Nouvelle Zélande sont les deux grandes puissances qui veulent la paix à leur avantage. La Papouasie Nouvelle- Guinée (Peter O’ Neill 1er ministre) et Fidji (indépendante depuis 1971, F. Bainimarama 1er ministre) sont en concurrence dans le Pacifique. Ces deux pays ont mis en place leur propre forum des îles du Pacifique : le Forum du développement des îles du Pacifique (2013), financé par la Chine, la Russie, le Koweit et les E.A.U et regroupant 14 états insulaires, la France, les Etats- Unis, la société civile et des organisations internationales ; le Forum des îles du Pacifique (1971) qui a exclu Fidji sous la pression de l’Australie et de la Nouvelle Zélande. La Chine et Taiwan sont aussi en concurrence dans le Pacifique (« diplomatie du carnet de chèque ») : la Chine qui revendique la souveraineté sur Taiwan, est liée avec 8 des 14 états du Pacifique alors que l’île de Taiwan dispose de 20 alliés dans le monde dont six pays du Pacifique. Autre concurrence, celle entre les Etats- Unis (EU) et la Chine. Les EU coopère avec l’Australie, la NZ, la NC, les Tonga, notamment à travers les armées (exercice biennal RIMPAC, Pacific Partnership…). Fidji dispose de la plus grande ambassade américaine de la région. Après l’Australie et les EU, la Chine est le 3e pourvoyeur d’aides publiques au développement dans le Pacifique. En novembre 2014, un sommet Chine – Océanie a eu lieu à Fidji. De plus, la diaspora chinoise est importante dans tous les archipels du Pacifique. La stratégie américaine avec ses alliés australien et japonais, reste de maintenir le statu quo dans le Pacifique. Actuellement, la position du Président Trump, notamment concernant le réchauffement climatique, est mal vu dans le Pacifique.  

      Aujourd’hui, il existe encore des zones de conflit dans le Pacifique : l’île de Boungainville qui veut son indépendance par rapport à la PNG. Entre 1988 et 1998, un conflit a opposé la PNG et les Salomon pour le Cuivre de l’île. Ce conflit a fait 15000 morts. Le 20 août 2011, un accord, calqué sur l’Accord de Nouméa (gouvernement collégial), a été signé : il prévoit un référendum d’autodétermination en juin 2019. La situation aux îles Salomon est assez fragile : il y a eu une grande opération régionale (RUAMSI) pour le maintien de la paix entre 2003 et juin 2017. 

Les menaces existent dans le Pacifique. Les risques naturels sont la première menace pour les archipels du Pacifique (Tsunami, tremblement de terre, cyclones, réchauffement climatique, montée du niveau des eaux). Selon l’ONU, le Vanuatu est le pays le plus vulnérable. La pêche illégale détruit les réserves or la mer est la principale richesse des états insulaires du Pacifique (enjeux des ZEE). La coopération régionale est donc importante pour la surveillance des espaces maritimes : l’Australie a lancé dans les années 80 un programme « Pacific Patrol Boats » qui permet d’équiper les archipels en patrouilleurs de 31 m de long (15 personnes). Un nouveau programme « Pacific Maritime Security Program » doit renouveler les archipels en patrouilleurs (4 pour la PNG, 1 pour le Vanuatu). Le trafic de drogue est en essor en Océanie, comme le montrent les récentes saisies de l’armée française. Enfin, les conflits d’ordre communautaire et les mauvaises gestions dans les archipels sont aussi une menace pour la paix.

 

L’armée française joue un rôle de premier plan dans le Pacifique. Elle coopère beaucoup avec les états du Pacifique, pour la surveillance des espaces maritimes ou pour l’aide aux populations en cas de catastrophes naturelles (Vanuatu en 2015, Fidji en 2016 suite au cyclone Winston). Seuls trois états, la Papouasie- Nouvelle Guinée, Fidji et Tonga disposent d’une armée. Des accords militaires ont été signés avec les armées australienne et néo-zélandaise avec qui il existe une mémoire partagée, suite aux deux guerres mondiales. L’Australie est un partenaire stratégique de la France : un partenariat stratégique bilatéral est signé en 2012 et en 2016, l’Australie a choisi une entreprise française pour renouveler ses sous- marins. En Nouvelle- Calédonie, l’armée française est une force de souveraineté, qui joue un rôle majeur. Elle compte 1700 personnes dont 200 civils. La moitié des militaires sont sur le territoire pour 4 mois et les autres pour 3 / 4 ans. En cas d’indépendance de la NC, il est très probable qu’un accord serait passé avec la NC pour la protection du territoire calédonien et de sa ZEE.                                                                    Auteurs: Classe défense et sécurité globales.


Ouverture de la Classe Défense du collège de Dumbéa sur Mer

19 Septembre 2017

Après le lycée du Grand Nouméa et le collège  Gabriel-Paita en 2016 ; le 17 mai 2017 ,les élèves de la troisième prépa-professionnelle de Dumbéa-sur-Mer ont accueilli le Colonel Tardif afin d’officialiser leur partenariat avec  les militaires de la base aérienne 186 Paul Klein. Les élèves estiment que cela leur permet d’ouvrir de nouvelles perspectives d’orientation. En effet, en fin d’année, les élèves sont souvent perdus, la Classe Défense doit leur permettre de les aider à trouver des métiers qu’ils auraient envie de faire. Le Colonel Tardif a déclaré avoir été impressionné par l'implication des élèves de la classe défense du lycée du Grand Nouméa, qui ont créé un site internet.     Auteurs: G. Lisa-M/R.Elodie


Les 20 ans du Trinôme Académique de Nouvelle Calédonie!

Le Trinôme Académique de Nouvelle-Calédonie (TANC) a été créé le 3 août 2007 par des enseignants (en particulier Mme Amiot) et des militaires. Il sert à aider les jeunes à comprendre les valeurs qui fondent la République et contribue à les préparer à leur devoir de défense. Depuis 2007, le TANC organise des stages annuels de formation « Enseigner la défense en Nouvelle-Calédonie » : environ 350 des collèges et lycées de Nouvelle-Calédonie ont suivi ce stage. Le Trinôme a contribué également  à l’élaboration du manuel d’éducation civique de la Nouvelle-Calédonie. Depuis 2011, quinze partenariats ont été établis entre des unités militaires et des établissements scolaires. Dix partenariats se concrétisent par des classes Défense et Sécurité Globales. Le lycée du Grand Nouméa est le seul lycée de Nouvelle Calédonie à avoir ainsi ouvert une classe défense et sécurité globales en février 2016. Le TANC organise des conférences : il en a organisé 35 depuis 2011. Enfin, il est présent également sur Facebook et sur Twitter.                                                                                                   Auteurs : NICOLAS ET LUDOVIC


Journée exceptionnelle à la base aérienne 186

La première journée, dédiée aux métiers de l’aéronautique, était organisée le jeudi 22 juin 2017, sur la base aérienne 186 Paul-Klein, à Tontouta. Environ 1300 collégiens de troisième, lycéens ou étudiants, accompagnés de professeurs et de chefs d’établissement, étaient invités à participer aux portes ouvertes. La classe défense du Grand Nouméa était également conviée par le colonel Tardif.

 

Très impressionnés, nous avons pu découvrir  les métiers de l’aéronautique, militaires ou civils. Les organisateurs n’ont pas lésiné sur l’accueil : sur le tarmac, on pouvait observer un Airbus A320 de la compagnie Aircalin, de nombreux partenaires privés comme les sociétés d’hélicoptères et surtout les spécialités de l’armée : Alouette, Puma, Gardian, Casa. Quelques élèves de Nouvelle-Calédonie ont eu la chance de vivre un baptême de l’air en avion militaire. Aucun élève de la classe défense n’aura eu cette opportunité, mais nous espérons pouvoir en bénéficier prochainement.          Auteurs: Classe défense et sécurité globales.

 


Une 1ère participation au Concours de bandes dessinées « Bulles de mémoire», organisé par l'ONAC.

 

Créé en 2011 et devenu national en 2014, le concours « Bulles de mémoire » est organisé par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG) en partenariat avec le musée de l’Ordre de la Libération avec le soutien de l’œuvre Nationale du Bleuet de France et du ministère de l’Education Nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Il repose sur un principe simple : « la guerre est le décor et le contexte d’une histoire ».

 La nouvelle promotion de la classe défense et sécurité globales du lycée du Grand Nouméa a participé pour la première fois à ce concours dont le thème 2016- 2017 était  « la guerre ailleurs ». Plusieurs conflits pouvaient servir de toile de fond aux planches comme les deux grandes guerres mondiales. Nous étions libres de réaliser l’histoire de notre choix ; celle-ci pouvait se dérouler lors de la guerre ou après la guerre.

Lors de la première séance, nous nous sommes répartis en quatre groupes. Chaque groupe devait avoir au moins un dessinateur. Nous avons d’abord travaillé sur les synopsis, résumant l’histoire de nos bandes dessinés ainsi que son titre. Il a fallu également choisir entre un format A3 qui comprenait une à trois planches et un format A4 qui comprenait deux à cinq planches. Lors de la deuxième séance, nous avons commencé à dessiner au brouillon nos planches. Nous avons été aidés et conseillés par M. Foucaud, un professeur d’arts plastiques et un artiste local. Il est intervenu lors de la troisième et cinquième séance. Contrairement à la Métropole où le concours a été lancé en octobre 2016, nous avons eu environ cinq séances soit environ huit heures pour réaliser et finaliser nos quatre bandes dessinées, avant le jeudi 30 mars 2017.   

Article rédigé par Y.Thioliere , P.Maiou et P.Mailehako.


Article des nouvelles calédoniennes sur la visite du Général LANATA

Le jeudi 02 mars, la classe défense du Lycée du Grand Nouméa a été invitée par le commandant Tardif de la base aérienne 186 Paul Klein, à Tontouta. À cette occasion, le proviseur ainsi que le proviseur adjoint du lycée nous ont accompagnés. C’est sous un soleil ardent qu’a eu lieu la cérémonie solennelle d’accueil du général LANATA et de récompense de certains membres des FANC. Face à nous se trouvaient des aéronefs militaires (un Puma, un Casa et un Falcon). À nos côtés, les anciens combattants portaient fièrement leur uniforme et d’autres tenaient leur drapeau. Suite à la fin de la cérémonie, le général a poursuivi sur un discours relatant l’histoire de l’aviation calédonienne et a rendu hommage aux élèves des classes défense et sécurité globales. Enfin, une coutume a été faite avec le chef du district coutumier de Païta auquel le général LANATA a remis une médaille d’honneur. La classe défense 2017 représentait le lycée du Grand Nouméa pour la première fois et le général a souligné l’importance du lien entre la jeunesse et les forces armées.

Article rédigé par L.Tavernier.


Article des nouvelles calédoniennes sur la visite du Général LANATA