SORTIE GOUVERNEMENT

Nous avons été reçus au Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, le jeudi 10 octobre, par Mme MOREL chargée de communication au sein de cette institution. Nous avions rendez-vous devant les portes du Gouvernement, à 9 heures, pour une visite guidée encadrée par les personnels du site. Mme MOREL a retracé l’histoire du pays, et nous a fait visiter les lieux de décisions, au sein du gouvernement, comme la salle des « pas perdus » et la salle des réunions où sont prises les décisions. Pour finir, nous nous sommes installés spontanément autour de la table des délibérations et avons mis en œuvre dans un débat les sujets évoqués durant la visite : nickel, tourisme, comptes sociaux… notre visite a duré 1h30.

Le camp de Nandaï a été créé en 1960.  En 1964, il y a eu les premières installations des dépôts de munitions. Le camp a fermé en 2010 et a réouvert en 2016. Actuellement, sur le camp il y a 175 militaires, et avec leurs familles ils sont 200 environs. Sur toute la Nouvelle-Calédonie, il y a 2000 militaires.

Chaque année, l’armée recrute. Cette année, elle a embauché 150 000 personnes. Pour entrer dans l’armée, il faut avoir au moins 17 ans. Lors de cette sortie, on a pu découvrir différents métiers comme tireur d’élite, maître-chien et communication radio. Tout d’abord, nous avons assisté à une démonstration de l’équipe cynophile, en compagnie des chiens de l’armée.

Nous étions répartis dans différents stands. Dans le stand des tireurs d’élite, nous avons pu découvrir leurs armes comme PGM (sniper) ; HK414 (mitraillette). Ensuite, on a vu ce qu’ils mangeaient durant leurs missions (rations de combat). Ils nous ont détaillé leurs missions, ainsi que les équipements dont ils disposent.

Lors de notre sortie à Poé, sur le trajet du retour, nous nous sommes rendus à la Baie des tortues. Nous avons arpenté le sentier, à partir de la Roche percée, pour ensuite arriver à la Baie des tortues

Nous avons pris des photos au sommet de la montagne, nous nous sommes ensuite dirigés vers la Baie des tortues. Ce site est notamment protégé par une association de sauvegarde de la nature et des tortues marines : l’association Bwärä.

En 2016, Bwärä Tortues Marines fête ses 10 ans ! Depuis sa création, ce sont :

– Des milliers de nids protégés contre le braconnage

– Plus de 400 tortues identifiées (par la pose d’une bague avec un numéro unique)

– Un nombre de pontes par tortue qui augmente ! Elles pondent en moyenne 5 fois par saison, contre 3 fois à la création de l’association.

– 10 années de données scientifiques apportées à l’étude des tortues Grosse-tête, avec la publication en juin 2015 d’un rapport scientifique sur 8 années de suivi.

– La mise en défense des plages de La Roche Percée et de la Baie des Tortues.

– Un site de nidification presqu’entièrement reboisé

– Plus de 800 personnes sensibilisées par saison sur les plages, en particulier des jeunes.

– des actions d’animations et de sensibilisation menées auprès des écoles, foyers et centres de vacances.

Source : https://bwaratortuesmarines.wordpress.com/

L’histoire du Cimetière Néo-zélandais est associée à la Seconde Guerre Mondiale. La Nouvelle-Calédonie dont la situation géographique est avantageuse, devient une importante base arrière pour les alliés qui sont engagés dans la Bataille du Pacifique. De nombreux Néo-zélandais viennent en renfort en Nouvelle-Calédonie. À Bourail, les Néo-zélandais érigent un hôpital de 600 lits, une station essence, une boulangerie, une base de transmission et des camps d’entrainement. Le cimetière créé en 1943 honore la mémoire des soldats, sur un terrain offert par Charles Goussard. Nous sommes allés visiter le cimetière néo-zélandais le jeudi 31 octobre, lors de notre sortie avec la classe Défense, dans le Nord.

Dès notre arrivée devant le cimetière, nous avons pris une photo. Nous avons découvert les stèles et avons pu constater que beaucoup de jeunes militaires étaient décédés au combat, le plus jeune ayant 18 ans et le plus âgé de près de 50 ans. 242 soldats néo-zélandais y sont enterrés, puis nous avons vu le mémorial, s’élevant au bout du cimetière, en face de la montagne. Sur le monument sont inscrits les noms de 451 hommes tombés au combat. Une commémoration y est célébrée chaque année, le 25 Avril, lors de l’ANZAC DAY auquel nous avons participé.

Le 30 octobre 2019, la classe défense a pu visiter le RSMA de Koné, accompagnée par M. CARLOT Pierre, un capitaine au service de l’armée française. Il a été recruté au RSMA de Koné.

Le RSMA permet de faciliter l’insertion dans la vie active des jeunes, en assurant la réussite de leur parcours de formation socio-éducative et professionnel. Pour être recruté, il faut être volontaire et être éloigné du marché de l’emploi. Il faut également entre 18 et 26 ans à la signature du contrat et avoir effectué la journée défense et citoyenneté. Le RSMA est composé de 718 personnes, dont 113 cadres et 605 volontaires. Il est composé de 3 compagnies : Koumac, Koné et Nouméa.

La base aérienne 186 « lieutenant Paul Klein » a ouvert ses portes exceptionnellement le jeudi 27 Juin à l’occasion de la journée des métiers de l’aéronautique, à laquelle nous avons eu l’occasion de participer.

 Ce jour-là, nous avons pu visiter une deuxième fois la base et découvrir des métiers de l’armée.

On a eu l’opportunité de voir le puma, le casa, l’alouette, le gardian et des aéronefs des civils.

Au début, le tuteur nous a distribué un questionnaire qu’il fallait remplir au cours de nos passages dans chaque stand. Entre temps il y a eu des démonstrations (parachute, GIGN, …).

 Pour les professionnels, c'est aussi l'occasion d'informer mais aussi et surtout de partager avec les plus jeunes.

 Lors de cette journée nous avons plus apprécié les démonstrations, les différents stands puis d’être monter dans le Casa.

Suite à la cérémonie de l’ANZAC DAY à laquelle nous avons participé dès 6h du matin, le 25 avril 2019, nous nous sommes rendus à la maison des anciens combattants de 8h à 9h. Ainsi nous y avons rencontré le responsable de l’Organisation Nationale des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre (ONACVG), Monsieur Lextrait. Celui-ci est Lieutenant-colonel diplômé de l’état-major et réserviste. Il nous a présenté son parcours et surtout les missions de l’ONACVG.

La maison des anciens combattants a été construite en 1965 sur une ancienne poudrière : elle est dédiée aux ressortissants de la Première et Seconde Guerre mondiale. Elle permet aux associations d’Anciens combattants et patriotiques de Nouvelle-Calédonie, de se réunir. On y organise aussi des réunions et des cérémonies de remises de récompenses. Elle est également le cadre d'expositions qui sont l’occasion d’ouvrir la Maison du combattant au grand public.

Les missions de l’ONACVG sont le soutien matériel, moral et financier tout au long de la vie de chaque ressortissant. Leurs objectifs sont de commémorer les dates historiques et de transmettre d’une certaine manière une mémoire européenne.

Le 16 Avril 2019, la classe défense a reçu pendant une heure deux militaires du navire HMAS Gascoyne, en escale à Nouméa, Accompagnés de Mme Chiara Porro, la Consule Générale Adjointe d’Australie et de Mme Lil degrendel, chargée d’études politiques au consulat australien, les deux militaires sont venus nous présenter les métiers de la défense et nous parler de l’ANZAC, prévu le jeudi 25 avril.                                                                                        

Le jeudi 25 avril 2019 était organisée une sortie sur le thème du « devoir de mémoire ». Après la cérémonie de l’ANZAC DAY au monument aux morts, place Bir- Hakeim à Nouméa, notre classe défense s’est rendue à la maison des Anciens combattants de la Nouvelle Calédonie puis au musée de la Seconde Guerre mondiale. Nous avons eu une visite guidée très dynamique. Nous avons ainsi appris que la Nouvelle Calédonie avait joué un rôle important lord de la Seconde Guerre mondiale. Dès le 19 septembre 1940, elle se rallie à la France libre du Général De Gaulle. Dès mars 1942, 17000 Américains sous l’ordre du général PATCH, débarquent en Nouvelle- Calédonie er installent leur quartier général du Pacifique. Les Calédoniens, avec les Tahitiens et les Néo-hébridais forment le bataillon du Pacifique qui va combattre en Europe. La présence américaine de 1942 à 1946 transforme la Nouvelle- Calédonie : aménagement des aéroports de Tontouta, de Magenta et la plaine des Gaïacs, apparition de la mécanisation dans l’agriculture, apport dans la société calédonienne du chocolat, du chewing gum, du Coca cola, sans oublier le whisky.                                                  Randy et Armando

Nous avons étaient accueillis à la base Chaleix  par un personnel du service de communication. Notre visite nous a permis de découvrir plusieurs métiers: fusiliers marins, pompier de la marine et métiers de la maintenance des navires.

Après visite de la base aérienne de Tontouta, nous avons pu rencontrer le colonel COLIN. Nous avons récolté des informations sur l’ensemble de sa carrière. Grace à nos prises de notes, nous allons vous présenter le corps de métier du Colonel COLIN :

En premier lieu, le Colonel travail depuis maintenant 14 ans dans ce domaine, pour cela bien évidement il a acquis des diplômes comme un Bac générale suivi de concours.  Dans ce métier il existe différents types d’activités comme celui d’aider pendant les crises humanitaires, maintenance du PUMA ou encore piloter et le plus important la sécurité de ses citoyens ainsi que la protection du Pays. Nous allons vous citer quelques avantages et inconvénients du métier :

Avantages : ouverture d’esprit, voyage, variété de missions et de statut pendant la carrière.

Inconvénients : déplacements réguliers et instantanés, disponibilité à n’importe quel moment, pas d’heure supplémentaire.

Il faut aussi des qualités : il faut avoir de la motivation, être rigoureux avoir un mental d’acier et être assez sportif.

L’Endeavour est le navire sur lequel le navigateur britannique James Cook a effectué son premier tour du monde de 1768 à 1771, ce qui a permis de faire d’importantes avancées en matière d’astronomie, de botanique et évidemment en cartographie. Ce trois-mâts carré de 43 mètres était destinée au transport de charbon mais a été détournée de sa fonction principale pour en faire un navire de voyage. La réplique de ce navire, construit en 1993 et amarrée au musée maritime de Sydney, est venu en visite à Nouméa pour la première fois, du 3 mai au 9 mai au quai FED, face au musée maritime.

vidéo extraite du site Lnc, le vendredi 3 mai 2019 : https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=s61rduAxKZI

Visite 3D de L'Endeavour extrait du site MUSEAUM : https://www.sea.museum/anmm_files/VirtualEndeavour/Virtual-Endeavour.html

Chaque année, l'Australie et la Nouvelle-Zélande célèbrent l'ANZAC Day en souvenir des soldats australiens et néo-zélandais débarqués à Gallipoli, le 25 avril 1915. Le 25 avril est ainsi marquée par la Journée commémorative de l'ANZAC, plus connue sous son appellation anglaise d’Anzac Day.

La Grande Guerre battait son plein. Il y a tout juste cent ans, le Corps d’armée australien et néo-zélandais, connu sous le nom d’ANZAC débarquait dans la péninsule de Gallipoli en Turquie au lever du jour. L’objectif de l’intervention était de briser le blocus de la Russie par l’Empire ottoman, allié de l’Empire d’Autriche-Hongrie et de l’Allemagne. La bataille fait rage et la guerre se transforme en une guerre de position, qui va durer huit mois, jusqu’à l’évacuation de toutes les forces en novembre. 8 709 soldats de l’Anzac sont tombés à Gallipoli pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Le choc est violent et cette défaite marquera fortement les esprits dans les deux pays.

Comme chaque année, de nombreuses personnalités du monde politique et militaire -  parmi eux, Thierry Lataste, le haut-commissaire, ainsi que les consuls de Nouvelle-Zélande et d’Australie en Nouvelle-Calédonie - participent à ce moment de mémoire émaillé par des discours, les hymnes des trois nations, et des dépôts de gerbe. Plusieurs dizaines de sympathisants mais aussi des élèves de plusieurs établissements scolaires participent également à la célébration de l’Anzac Day.

La classe défense et sécurités globales du lycée du Grand Nouméa participera, cette année, pour la première fois, à la cérémonie de commémoration de l’ANZAC DAY.

Nous avons assisté à la cérémonie de « l’Anzac Day » le 25 avril 2019, nous avons eu l’occasion de rencontrer Monsieur le consul Général de nouvelle Zélande Bruce Shepherd et Monsieur le consul Général d’Australie Paul Wilson, le député Monsieur Dunoyer et le maire de la ville de Nouméa Madame Sonia Lagarde.

La cérémonie a débuté à 6h, il y a eu une récitation de la lettre de Kemal Atatürk suivie de deux poèmes :« In Flander’s Fields » de John McCrae et « Pastures Green » de Mike Subritzky. Les textes ont été lus par des élèves de différent établissements.

Ensuite, les élèves et les autorités ont participé aux dépôts de gerbes.

Après la récitation de l’Ode de l’Anzac il y eu une minute de silence en mémoire des soldats. De plus, une chanteuse a interprété les hymnes nationaux de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et de la France.

Le rang protocolaire a salué les porte-drapeaux et les anciens combattants et ce fut la fin de cette cérémonie.

Le jeudi 02 août 2018, le général Thierry Marchand, commandant supérieur des forces armées de la Nouvelle-Calédonie, a remis le commandement de la base aérienne 186 Paul Klein au Colonel Philippe Colin. Celui-ci a succédé au Colonel Dominique tardif, qui a rejoint la cellule analyse du major général de l’armée de l’air.

DUMBÉA. Les élèves de la classe « défense et sécurités globales », option ouverte en 2016 au lycée du Grand Nouméa, sont partis en déplacement, de mardi à jeudi, entre Koné et Bourail, <encadrés par leurs professeurs M Aubert et M. Kettanjian.>

« Notre objectif de départ était de découvrir le RSMA, après les visites des bases Chaleix, 186 Paul-Klein et du Rimap de Plum, explique leur professeur Cyril Aubert. Nous voulions aussi que les élèves découvrent l'institution de la province Nord. En tant qu'enseignant en géographie, je voulais aussi qu'ils puissent se rendre compte des divers aménagements réalisés dans la zone VKP, évoqués en cours cette année. Certains venaient pour la première fois à Koné. » Durant ce séjour, les jeunes ont enchaîné les activités et ont notamment été sensibilisés au patrimoine local et à l’environnement, à travers l’exemple des tortues à grosse tête.

« Je rappelle que les 18 élèves de première interviennent dans cette option de manière volontaire et se rajoutent 1 heure 30 de cours en plus par semaine, précise Cyril Aubert. Le bilan du séjour est plus que positif. Les jeunes se sont montrés intéressés et très curieux. Ils effectueront dès la semaine prochaine une restitution via la réalisation d'articles sur leur site Internet et sur le journal du lycée. »

Article paru dans les Nouvelles Calédoniennes, le 01/10/2018.

Le Mercredi 26 septembre, la Classe défense et sécurité globales a été reçu à la Province Nord. Nous avons été accueillis à la Présidence par le Premier Vice-Président M. SLAMET, Mme GOA, une élue et le personnel. Un geste coutumier a été réalisé et un polo de la classe a été remis aux autorités. La Province Nord,  dont le président est Paul NEAOUTYINE, est une institution qui a été mise en place en 1989, suite aux Accords de Matignon dans le but de "décentraliser le pouvoir". Elle compte 17 communes et plus de 50 000 habitants. Son budget s’élève à 31,7 milliards de francs en 2015.

Puis nous avons été pris en charge par la cellule Koniambo dont fait partie Mme DEMAZURES. Nous avons pu découvrir une exposition retraçant l’évolution de la zone VKP depuis 2004. Le grand projet d’aménagement de la zone VKP a changé la donne. Basé sur la construction d’un complexe métallurgique de dimension internationale, il vise à construire un nouveau pôle urbain sur les 3 communes de Voh, Koné le chef-lieu de la Province Nord et Pouembout. La zone VKP se développe sur différents aspects : les espaces, l’économie, l’habitat, l’agriculture, la culture, le sport, l’éducation et la formation, le tourisme, l’environnement et la santé. Depuis les années 2000, de nombreux emplois ont été créés, de nombreux logements ont été construits, des infrastructures publiques ont été mises en place et de nouveaux services ont été proposés à la population. « La zone VKP se présente aujourd’hui comme un vaste et attractif domaine des possibles, attentif à toutes les initiatives, promis à une rapide évolution faisant la part belle à l’humain »

Madysson.F, Yovencka.C et Meryl.S

La baie des Tortues est une plage de la commune de Bourail sur la côte ouest de la Nouvelle-Calédonie. La dénomination « Baie des Tortues » vient de la présence de ces reptiles lors de la période des pontes. Les tortues pondent leurs œufs sur cette plage , puis repartent aussitôt. Une association "Bwärä" ("Tortues Marines"), recouvre les zones de ponte pour mieux les protéger.

La classe défense du Lycée du Grand Nouméa a eu l’occasion de visiter la baie et de rencontrer cette association qui protège les tortues. Elle a été fondée dans le but de protéger les tortues marines et leurs sites de ponte à Bourail. Durant la saison des pontes, les éco-gardes et volontaires réalisent des rondes matin et soir, sur les sites de La Roche Percée et de la Baie des tortues. Si ces animaux marins ne trouvent pas un environnement accueillant, il ne peut pas y avoir de ponte. L’association Bwärä s’en est rendu compte et a décidé de mettre en place une pépinière d’espèces endémiques (Pins colonaires, Acropogon, Palétuviers blancs, Raporé, Cycas) en 2008, dans le but d’assurer la pérennité des plages et le meilleur accueil pour les tortues. Elles pondent en effet régulièrement en lisière de végétation, où le sable a une température plus constante, ce qui est important pour les nids. Avec les classes défense de Magenta et Bourail, nous avons planté une trentaine d'arbres sur le site de la baie. De nombreuses fois par semaine, les bénévoles et les permanents se rendent sur les sites de reboisement (bords de plages et sentiers du littoral) équipés de pelles et de gants, ils plantent de nouveaux arbres et entretiennent les sites.

 Ce n’est qu’en 1993, en France, que l’armée autorise aux hommes et aux femmes de collaborer ensemble. C’est en 2014 que Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a annoncé que les équipages des sous-marins allaient être ouverts aux femmes. Pour la première fois, quatre femmes ont effectué une mission de 70 jours à bord d’un sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE), elles étaient accompagnées de Florence Parly, ministre de la Défense qui voulait « marquer le coup ».

C’est une première pour la marine française, quatre femmes s’installent dans leur SNLE : Camille, 29 ans, au poste clé de chef de quart ; Harmonie, 27 ans, adjointe au chef sécurité sur le SNLE ; Pauline, médecin généraliste de 31 ans et une officier énergie. Malgré les difficultés de communication avec le monde extérieur, elles se sont préparées et tout s’est bien passé. Ces quatre femmes ont gagné leur place à bord de ce navire, elles ont obtenu une douche réservée mais pas un aménagement particulier.

Dans la marine française, on ne compte que 15% de femmes dans les rangs, mais le recrutement continue en leur faveur, dans cette filière autrefois très fermée. Pour féminiser les équipages de sous-marins d’attaque (SNA), il faudra attendre la prochaine génération de type Barracuda, conçue en amont pour accueillir un équipage mixte. L’expérimentation suit son cours : une deuxième patrouille féminisée de SNLE partira à la mer à l’automne.

Laura et Yovencka

  Le jeudi 19 juillet, la Classe Défense et Sécurité Globales du Lycée du Grand Nouméa s’est déplacée et à passé une journée sur la base du RIMaP de Plum. Le Capitaine MAFILLE et le personnel civil WAMYTAN nous ont accueilli dans l’aire coutumière où ils nous ont parlé de leur histoire et de leurs précédents. Elle a débuté avec les vieux militaires kanaks qui se sont sacrifiés à la guerre pour ce que notre pays est aujourd’hui. C’est une fierté qui ne cesse d’être remémorée au fil des années. Nous avons ensuite poursuivi sur l’histoire du Bataillon du Pacifique et nous avons terminé par la visite de la case kanak.

 Ensuite, la section 9 nous a présenté ses armes historiques et plus récentes, leurs moyens de communication, leurs équipements… Puis ils nous ont autorisé à manipuler le matériel. Ensuite, un film nous a été présenté durant lequel un journaliste observe les coulisses de l’armée et est mis dans de réelles conditions militaires.

A l’heure de la pause méridienne, une ration militaire nous a été servie. Une expérience très drôle et "diététique" partagée ensuite avec les militaires accompagnants.

Après le repas, nous avons eu la chance d’essayer une salle d’entraînement virtuel avec des armes factices, là où s’entraînent les militaires de la base. La séance s’est déroulée en 3 groupes de 6 personnes, ce qui a laissé le temps aux autres élèves de partager un moment convivial avec les militaires autour d’un babyfoot et d’un ping-pong. Beaucoup d’échanges ont été réalisé ce qui a été le plus fantastique.

Ibrahim & Kalinka

Ce jeudi 28 juin 2018, la base aérienne 186 Lieutenant-Paul-Klein avait ouvert ses portes, ses hangars et ses aéronefs pour la journée des métiers de l’aéronautique, des métiers du domaine militaire et civil. Elle a accueilli à peu près 1200 élèves, encadrés par une centaine de professeurs. Chaque classe était parrainée par des militaires. Il y avait une élève de STMG et une élève d’ES du Lycée du Grand Nouméa qui ont été tirés au sort pour le baptême de l’air car les places étaient limitées. Quatre vols ont été effectués dans un Casa CN235 entre 10h30 et 14h15.

 Témoignage d'élève : 

"Quand j’ai su que j’étais prise pour le vol avec ma camarade et 24 autres élèves du secondaire, j’étais toute excitée". J’ai profité des 20min de vol pour découvrir le ciel de La Tontouta, la barrière de corail, en survolant l’élevage de crevettes à Boulouparis avant notre retour sur le Tarmac. Nous avons eu l’occasion de nous déplacer dans le Casa pour échanger avec les pilotes dans le cockpit. Pour couronner le tout, nous sommes montés dans le premier vol accompagné de NC 1^ère. Ce fut une belle expérience et une très belle journée !

Kalinka et Meryl

Le mardi 31 octobre, la classe défense et sécurité globales du lycée du Grand Nouméa a accueilli le Colonel FOISSEY, le chef de l'Etat- major des FANC, en poste depuis deux ans en Nouvelle- Calédonie. Il a quatre- vingt personnes sous ses ordres. 

Son grand-père, ancien Général, a été sa grande motivation. Il est pilote de formation. En 1989, il entre à l’école de l’air à Salon en Provence où il y a 60 officiers à l’époque. Au cours de ses 3 années d’études de l’air, il a l’occasion de piloter le CAP10. Il a aussi eu le privilège de se spécialiser dans l’aviation de transport. Il a utilisé le C160 Transal ainsi que le CASA CN235. Il a effectué 3 ans en Allemagne en tant que pilote d’échange et a effectué des OPEX comme au TCHAD. Après 11 ans d’armée, il est devenu commandant en 2000. Il lui a fallu 22 ans pour devenir Colonel en participant à un concours à l’école de guerre. Il a voyagé dans 50 pays différents.

En Nouvelle- Calédonie, les FANC comptent 1500 militaires dont 78 militaires locaux, et 200 civils. Les FANC ont plusieurs missions : connaitre sa zone, protéger le territoire national, prévenir les crises et protéger la ZEE. Les trois armées, Armée de Terre et de l’Air, la Marine, sont tout aussi sollicitées. Les FANC travaillent en partenariat avec les armées d’Australie, de Tonga, de Fidji...

Le Colonel Foissey a aussi présenté quelques opérations menées par les FANC : l'opération Equateur (2017), l'opération Croix du Sud (2018), les opérations menées contre les Blue boats…

Article rédigé par André, Lisa- Marie et Yorika.

Le mardi 24 octobre 2017, la classe défense et sécurité globale du lycée du Grand Nouméa a effectué une sortie à l’Office Nationale des Anciens Combattants (ONAC) et victimes de guerre. Nous avons été accueillis par le directeur de l’ONAC  Jacques Astakof ainsi que le colonel Jean-Pierre Male,  le président de l’Amicale des anciens combattants. Nous sommes la dixième classe devant laquelle le colonel Male a présenté les Opérations Extérieurs (OPEX) et ainsi rappelé notre devoir de mémoire en tant que jeunesse du pays.

En Nouvelle-Calédonie, il y a entre 150 et 200 volontaires qui s’engagent chaque année. Les OPEX sont des opérations militaires menées par l'armée française hors du territoire national depuis 1962. C'est une réponse militaire à une situation de crise éclatant n’importe où dans le monde. Tout au long de son histoire, la France est intervenue hors de son territoire,  par exemple elle est intervenue pour l’indépendance des Etats-Unis, au  Mexique en 1862 et dans plusieurs autres pays.

Les objectifs des OPEX sont de : défendre les intérêts nationaux, s’impliquer moralement pour résoudre les crises en tant que membre de l'ONU, éviter que les crises deviennent des guerres et notamment pour des raisons humanitaires (abandon du principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d'un pays). Il existe différentes formes d’OPEX : aériennes, terrestres, maritimes mais généralement les trois sont regroupées on parle alors d’interarmées.

Jusqu'en 1962, l’OPEX se nommait  armée d'appelés. De 1962 à 1990, les engagements militaires étaient limités à l'Afrique dans le cadre d'accords de défense (Afrique occidentale, française, Afrique équatoriale française, Djibouti, Madagascar et Comores). Les OPEX étaient  menées par les rares professionnels de l'armée.  Après la  chute du mur en 1989, il y a eu de multiples crises.

A partir de la multiplication des OPEX, il y a eu :

- un rétablissement et  un maintien de la paix (casques bleus)

- une  lutte contre le terrorisme et les trafics

-  une protection et une  évacuation des français résidant à l'étranger (ressortissants)

-  une défense des intérêts nationaux

-  une assistance humanitaire (catastrophes naturelles…)

- des missions diverses  (observateurs de l'ONU, surveillance des espaces maritimes et aériens...).

Pour qu’il y ait une OPEX, il faut une crise, une menace ou une catastrophe. Le Président décide avec ou sans l'accord du parlement d’exécuter une OPEX.

Article de Yorika, Nianu et Rudy.

À 61 ans, Alain Martinez a une carrière impressionnante :il a commencé à Manosque, en Provence.Puis il a exercé des fonctions de directeur départemental de la sécurité publique à Saint-Lô, dans la Manche, et à Beauvais, dans l’Oise. Cela fait 22 ans qu’il est directeur départemental. Avant de venir en Nouvelle- Calédonie, il était directeur départemental de la police du Haut-Rhin, en Alsace,chef de district et commissaire central de Mulhouse.  Il déclare que « C’était un challenge très intéressant et très usant ». Après deux mois à la tête de la police nationale en Nouvelle-Calédonie, Alain Martinez donne ses premières impressions sur les cambriolages, la délinquance des mineurs, d’alcoolisation massives…

Concernant la délinquance générale, nous sommes en baisse. Pour les atteintes aux biens, depuis le début de l’année, nous étions à + 8% de cambriolages mais depuis trois mois, nous sommes à seulement + 4%. Mais nous avons une augmentation des violences aux personnes, notamment des vols avec violences aux personnes. « Notre rôle est d’anticiper, d’être vigilant et de voir si cette tendance se poursuit ou si c’est ponctuel ».

La progression du phénomène des mineurs délinquants est très inquiétantecomme en Métropole. Ici, nous avons de très jeunes enfants qui s’alcoolisent, qui volent, qui caillassent la police….  Cette année,nous avons 7% d’augmentation de mineurs mis en cause !Enfin, il faut agir sur l’éducation des mineurs et l’accompagnement des parents.

Concernant l’ivresse publiques manifeste, le commissaire estime que la Nouvelle- Calédonie détient lesrecords absolus de tous les territoires français.Au 1ere semestre,nous avons constaté 106 ivresses publiques (IMP) à Mulhouse alors que Nouméa,ce sont plus de 3100 IPM depuis le début de l’année. De plus, près de 80% des affaires traitées le week-end ont pour cause une consommation excessive d’alcool.Nous travaillons sur les conséquences de cette alcoolisation massive et pas sur les causes !

Concernant les policiers filmés lors d’une intervention, le commissaire estime que 99.9 % des actions de la police se font dans les règles de la déontologie. Nous avons par exemple, décoré des policiers de la BAC qui ont sauvé quelqu’un d’une mort certaine. C’est désolant de voir que deux affaires ont jeté le trouble sur l’action de la police au quotidien et toute l’année. « Le policier n’est pas au-dessus des lois,il n’est pas en dessous non plus. Il faut le juger en fonction des circonstances ».Un des policiers est passé en conseil de discipline et une sanction a été proposée au ministre de l’Intérieur.

Enfin, concernant le référendum prévu en 2018, l’objectif de la police est que tout se passe bien à la fin de l’année 2018. Toutes les communautés doivent s’exprimer démocratiquement !« Il faut rapprocher la police de tous ceux qu’ils veulent vivre en paix »

Auteurs : Pierre & André, d’après les Nouvelles Calédoniennes, 29 septembre 2017.

Une cérémonie a eu lieu le lundi 30 octobre 2017 à la Base Chaleix pour commémorer la disparition en mer du contre- torpilleur "le Mousquet" le 28 octobre 1914 au large de l'île de Penang près de l'Indonésie, sous les tirs d'un croiseur allemand l'Endem. Deux élèves Elodie et Lisa Marie s'étaient portée volontaires pour représenter la classe défense.  Ce fut un moment émouvant qui nous a permis de rendre hommage aux disparus.

Article de Lisa- Marie et d'Elodie.  

Le jeudi 28 septembre, la classe défense et sécurité globales du Lycée du Grand Nouméa a été accueilli à la base Chaleix par Daniel KAPOUA, un natif du caillou revenu en aout 2017 après 14 ans de service en Métropole. Mme Catherine SCILLA nous avait concocté un programme chargé:

08.30 - arrivée des élèves - transit vers Vendemiaire
08.40 - 09.40 - visite du bâtiment guidé par le commissaire BUISSON
09.40 - 09.55 - transit vers les maîtres-chiens, au bout de la base
09.55 - 10.25 - démonstration
10.35 - retour au lycée.

Au final, notre visite fut très enrichissante: nous avons pu découvrir les métiers de la marine et les missions de la marine en Nouvelle- Calédonie.

Auteurs : Elodie.R/Lisa.G/Océane.H